Jeudi, après la découverte d'enveloppes de poudre blanche à l'intérieur, la Grande Mosquée de Bruxelles a été évacuée. Plusieurs enveloppes ont été retrouvées et des unités de décontamination se trouvent actuellement dans le bâtiment, selon des informations rapportées. Plusieurs unités ont été isolées et scellées pendant le fonctionnement des unités. Bien que la capitaine Annie, brigadière des pompiers, ait déclaré que la poudre n’était pas radioactive, il faudra jusqu’à six heures pour savoir de quelle substance il s’agit.
Il a été rapporté que 7 à 11 personnes de la mosquée avaient été emmenées à l'hôpital pour être éventuellement décontaminées. La mosquée est près de la Commission européenne - essentiellement, le siège de l'Union européenne - et reste la plus ancienne mosquée de Bruxelles.
La ville est au sommet de sa plus haute alerte au terrorisme depuis plus d'une semaine, bien que les écoles et les métros aient rouvert leurs portes mercredi. La Belgique et la France continuent de rechercher deux suspects liés aux attentats du 13 novembre à Paris, Salah Abdeslam (26 ans) et Mohamed Abrini (30 ans), tous deux originaires de la région de Molenbeek à Bruxelles. Bruxelles a averti que, bien que certains services aient rouvert leurs portes, le public devrait rester vigilant et éviter autant que possible les zones très fréquentées.
Mise à jour (13h31): Après une évacuation jeudi matin en raison d'un paquet suspect de poudre blanche dans la plus grande mosquée de Bruxelles, l'alerte potentielle à l'anthrax a été annulée. Selon le porte-parole des sapeurs-pompiers de Bruxelles, Pierre Meys, la poudre blanche suspecte n'était que de la farine: "C'était juste de la farine. Tout est négatif, le cordon a été levé." Les véhicules sont restés sur les lieux lorsque l'alerte a été annulée.