Après une pause de trois mois dans le tournage et un départ de plusieurs épisodes, Hayden Panetierre revient à Nashville dans l'épisode de la saison 4 "What Cannot Change". Faisant écho à sa propre lutte contre la dépression post-partum et au tournage pour se faire soigner, les fans découvrent le personnage de Panettiere, Juliette Barnes, au moment où elle est en train de mettre fin à son traitement, avec l'approbation de son thérapeute. Et, dès le premier épisode, il est évident que Nashville aborde ce sujet de manière honnête et réfléchie.
Le lien de Juliette avec Cadence est plus fort que jamais, elle semble sans drogue ni alcool et rafraîchie. Bien sûr, à la minute où elle rentre chez elle, le nouveau manager de Juliette la contacte avec un script de Stephen Spielberg. Scarlett Johansson vient de décliner son rôle. Juliette est amoureuse du rôle, mais se sent conflictuelle puisqu'elle s'est promise de prendre du temps pour se concentrer et se réadapter à la maternité.
Sa visite à Avery ne fait pas grand-chose pour atténuer ce nouveau stress, qui nous ramène à la réalité. Elle passe à l'improviste avant même qu'Avery ne se rende compte qu'elle est en rupture de traitement - ce n'est probablement pas le début le plus facile pour leur nouvelle relation de coparentalité - mais elle le fait pour pouvoir être à la hauteur de lui. Juliette souhaite pouvoir passer plus de temps avec Cadence maintenant qu’elle n’est plus en traitement, qu’elle est propre et qu’elle voit toujours régulièrement son thérapeute. Avery la rejette rapidement, soulignant qu'elle vient tout juste de sortir de cure de désintoxication, que le monde réel n'est pas un "environnement protégé" et admettant qu'il "ne peut pas faire confiance" à son engagement dès son premier jour.
Pour sa part, Juliette offre un aveu réfléchi de ses transgressions passées, en déclarant: "Je sais que je t'ai causé tant de souffrances et je t'ai laissée tomber et je l'ai laissée tomber. Mais j'ai tant fait pour vaincre mes addictions et mon post-partum ".
Mais Avery ne peut pas encore se résoudre à lui faire confiance.
Plus tard, en thérapie, Juliette raconte la conversation décevante à son thérapeute, qui tente de réconforter le processus d'Avery tout en reconnaissant son travail acharné.
Étonnamment, le thérapeute félicite effectivement Juliette pour son offre à Spielberg, mais la chanteuse devenue actrice boudinée aux Oscars se sent toujours en conflit sur le point de savoir si elle doit ou non accepter le rôle car cela signifie qu'elle devra partir pendant deux semaines. et donnez-lui le peu de temps qu'elle a avec Cadence pour tourner le film.
En fin de compte, Juliette décide d'y aller et appelle Avery pour le lui faire savoir. Naturellement défensive, il réprimande Juliette pour l’avoir saccagé, incrédule sur le fait qu’elle souhaite un jour avoir plus de temps avec le bébé, et le lendemain, elle souhaite s’envoler pour New York pour tourner un film. Il finit par lui permettre de voir Cadence hors-programme pour qu'elle puisse se coucher une dernière fois avant d'aller au lit avant que Juliette ne parte. Cadence est pointilleuse et Avery s'inquiète de savoir si Juliette peut la supporter, mais elle semble s'en tirer très bien, chantant finalement Cadence pour s'endormir.
Lors de la conférence de presse du film, Juliette a changé d'avis. Au début, il semblerait qu'elle se soit tout simplement lancée dans une quête d'honnêteté brutale auprès de la presse, mais elle a fini par se sortir du rôle au beau milieu d'une question:
«Je ne me débrouille pas bien et c'est la vérité. Je souffre de dépression postpartum depuis la naissance de ma fille. Et je suis sous traitement depuis deux mois et je suis sorti hier. Je me dirigeais vers le bas un chemin sombre et cela m'a coûté mon mariage et ma relation avec ma fille, et cela a presque pris ma vie. Je m'excuse, je n'aurais pas dû signer pour faire ce film. J'ai besoin d'être avec ma fille maintenant. "
Elle sort de la scène et se dirige droit chez elle, où Avery la rattrape, Cadence en remorque. Il admet qu'il a entendu dire qu'elle allait rentrer à la maison et s'est dit que peut-être, puisqu'elle allait être encore plus présente, elle aimerait passer plus de temps avec le bébé. Juliette insiste sur le fait qu'elle n'a pas quitté le film simplement pour qu'il change d'avis, mais Avery la rassure en lui disant qu'il ne l'a pas changé d'avis simplement parce qu'elle a quitté le film.
La façon dont la série traite l’état émotionnel de Juliette, son travail consciencieux envers la vulnérabilité et l’honnêteté face à ses émotions, et son acceptation des choses quand elles ne se suivent pas, montrent à quel point elle est arrivée. Au lieu de s'en prendre à elle-même ou d'éviter ses sentiments, elle est capable de les ressentir pleinement, même lorsqu'il s'agit d'émotions telles que la déception ou l'anxiété. Elle semble aussi plus flexible, essaye des choses et ne se transforme pas immédiatement en un monstre de contrôle quand les choses ne se passent pas comme prévu.
La caractérisation d’Avery a également beaucoup de sens. Il est tout à fait compréhensible qu'il se méfie de Cadence et qu'il se méfie de lui lorsque Juliette sortira de son traitement. Mais, tant qu’elle peut continuer à prouver sa crédibilité et à assumer la responsabilité des cas de problèmes, il semble qu’ils sont sur la bonne voie pour au moins coparentalité à nouveau.
La dépression post-partum est différente pour toutes les personnes qui y font face. Bien que les téléspectateurs puissent ne pas s'identifier directement au cas de Juliette - ni même à celui de Panettière -, il est important de savoir qu'une émission télévisée permet d'avoir un lieu de discussion sur la situation courante. Espérons que le spectacle continue sa conversation réfléchie et progressive sur la dépression post-partum afin que les fans qui regardent puissent continuer à identifier et à apprendre.