Le congrès national républicain est déjà bien amorcé, mais il a connu des débuts cahoteux. Lundi soir, le mouvement #NeverTrump a eu le souffle coupé en criant pour un vote par appel nominal. Ceci, combiné au plagiat de Melania Trump, ne présage rien de bon pour le parti. Au milieu de toute cette négativité, on pourrait supposer que les chiffres d'Hillary Clinton vont prospérer. Cela n’a toutefois pas été le cas, un sondage récent de la NBC montrant que Clinton et Trump sont presque liés. Trump a obtenu la nomination républicaine mardi soir, à l’occasion du "plus grand nombre de délégués n’ayant pas voté pour le candidat depuis 1976", selon l’émission PBS News Hour. Le fils de Trump, Donald Trump Jr., a annoncé les votes des délégués pour New York qui ont accordé la nomination à Trump. Les chiffres définitifs montraient que Trump assurait la participation de 1 725 délégués, de Ted Cruz (475), ancien candidat à la présidentielle du GOP, et de centaines de votes aux anciens candidats, Marco Rubio et John Kasich. En dépit de la colère, Trump a en quelque sorte traversé la Convention nationale républicaine. Si son Twitter est une indication, cependant, Clinton reste totalement imperturbable par Trump. Hillary Clinton a répondu à Donald Trump remportant la nomination mardi soir avec quoi d'autre? - un gif de proportions épiques.
Le gif, tiré de The Tonight Show avec Jimmy Fallon, montre Fallon qui demande: "Je me demandais juste. Est-ce qu'il vous intimide, Donald Trump?" Clinton donne un "non" immédiat et secoue la tête, souriant lentement. Dans le clip original de Tonight Show avec Clinton, Fallon qualifie le regard intense de Clinton "du regard", en lui disant: "ça m'a juste intimidé."
Selon le sondage NBC susmentionné, les candidats ne sont séparés que d’un point de pourcentage, une baisse par rapport à la victoire de 3 points de Clinton la semaine dernière. Gary Johnson, candidat au parti libertarien, et Jill Stein, candidate du parti vert, ont révélé une différence similaire d'un point.
En commentant la nomination tumultueuse du RNC, David Brooks du New York Times a assuré que de nombreux membres présents du GOP "soutiennent Donald Trump non pas parce qu'ils l'aiment, mais parce qu'ils aiment la fête". Brooks indique que, bien qu'il y ait eu des dissensions apparentes au sein du parti, il est probable que les républicains soutiendront Trump même s'il n'était pas leur premier (ou deuxième, troisième ou quatrième) choix. Si les sondages continuent de montrer une course serrée, le "look" typique de Clinton devrait être accompagné de son intensité, de sa concentration et de l'accent mis sur ce qui la sépare de Trump: un parti qui est devenu plus divisé, pas moins, comme le dit NBC. 13% plus unis ce mois-ci que le dernier.