Table des matières:
- Que se passe-t-il maintenant qu'il y a une cravate?
- Cela affectera-t-il DACA?
- Peut-on proposer à nouveau un programme similaire?
- Qu'ont dit les candidats à l'élection présidentielle à propos de l'immigration?
La passion du président Obama pour la réforme de l'immigration fera partie du legs durable du président Obama, même si ses actions ne sont pas passées inaperçues. Ses vastes initiatives en matière d'immigration ont été exécutées sans l'approbation du Congrès, ce qui a amené de nombreux critiques à s'interroger sur leur constitutionnalité. L'affaire a été renvoyée devant la Cour suprême et la décision de la Cour a été scindée 4-4. Voici tout ce que vous devez savoir sur la décision d'immigration de SCOTUS.
Depuis le décès de l'ancien juge de la Cour suprême, Antonin Scalia, le tribunal a été divisé ou divisé dans plusieurs affaires. Les représentants du Congrès républicain ont continué à refuser de prendre en compte d'éventuelles nominations à la Cour suprême effectuées par l'administration Obama, maintenant le nombre de juges équivalent. Cette scission est particulièrement influente en raison du nombre de personnes touchées qu’elle laisse dans les limbes. Selon le New York Times, l’une des initiatives en question a mis un terme à la déportation de près de quatre millions d’immigrants. Un autre programme, appelé Action différée pour les parents des Américains et des résidents permanents légaux (DAPA), proposait de protéger les parents immigrés des résidents légaux et les citoyens contre l'expulsion.
En plus d'empêcher les familles d'être brisées par des lois d'immigration strictes, le programme fournirait également aux parents un permis de travail et d'autres nécessités juridiques pour vivre aux États-Unis.
Enfin, Obama a proposé de prolonger une action de l'exécutif à partir de 2012, qui prévoit des protections pour les immigrants qui sont arrivés aux États-Unis lorsqu'ils étaient enfants mais qui n'ont jamais pu obtenir la citoyenneté, a rapporté CNN. Ce programme, appelé Action différée pour les arrivées d’enfants, est connu sous le nom de DACA. L'affaire de la Cour suprême, United States v. Texas, a mis toutes ces actions sous surveillance et en attente.
Que se passe-t-il maintenant qu'il y a une cravate?
Avec le lien, aucune des mesures d'Obama ne peut continuer et rien sur l'état de l'immigration ne change pour le moment. CNN a indiqué que l'affaire serait renvoyée devant les juridictions inférieures pour que les États puissent décider de sa légalité ou pour qu'elle soit éventuellement entendue à nouveau par la Cour suprême.
Cela affectera-t-il DACA?
Oui et non. Selon le Dallas Morning News, les mesures prises par l'exécutif en 2012 sont toujours en vigueur et le resteront jusqu'à la prochaine administration présidentielle. Obama avait proposé une extension et une extension de la DACA, mais cette décision de la Cour suprême n'entraînera aucune avancée.
Peut-on proposer à nouveau un programme similaire?
Absolument. Une autre administration présidentielle pourrait créer ses propres programmes avec les mêmes objectifs et entreprendre une autre action de l'exécutif, bien que cela puisse aussi être contesté par le Texas ou un autre État. Selon Think Progress, cela ramènerait l'affaire devant la Cour suprême. Si, à ce moment-là, un autre juge est nommé, ce qui en fait neuf, le tribunal sera en mesure de rendre une décision plus décisive.
Qu'ont dit les candidats à l'élection présidentielle à propos de l'immigration?
Selon ABC News, Hillary Clinton, candidate présumée démocrate, s'est prononcée en faveur de ces actions de l'exécutif. Elle a fait part de son désir d'une réforme généralisée de l'immigration et de la nécessité d'une voie d'accès à la citoyenneté pour tous les immigrants. Le candidat républicain Donald Trump s'oppose aux actions de l'exécutif d'Obama. Son programme, pour la plupart, est anti-immigration, appelant à plus d'expulsions et à la construction d'un grand mur à la frontière américaine avec le Mexique. Trump a publié une brève déclaration sur la décision de la Cour suprême dans laquelle il rappelait aux électeurs "ce qui était en jeu en novembre. Les élections, ainsi que les nominations à la Cour suprême qui vont suivre, décideront si nous avons ou non une frontière et, partant, un pays.."