Table des matières:
- 12 janvier: Zone touristique (10 tués, 15 blessés)
- 19 mars: Zone touristique (4 morts, 36 blessés)
- 7 juin: Zone touristique (11 tués, 36 blessés)
- 28 juin: aéroport d'Atatürk (43 morts, 239 blessés)
Bien que n'étant pas la capitale, Istanbul est la plus grande ville de Turquie. Il attire de nombreux touristes internationaux, ce qui en fait malheureusement un pôle d'attraction pour les terroristes qui cherchent à promouvoir la peur dans le monde. Les centres commerciaux et les rues animées sont ciblés, blessant à la fois les victimes locales et internationales. La dernière attaque sur l'aéroport Ataturk d'Istanbul soulève la question suivante: combien d'attaques terroristes y a-t-il eu à Istanbul cette année? Selon le New York Times, il y a eu quatre attaques terroristes à Istanbul seulement, avec un total de 14 attaques en Turquie. Ces attaques, toutes horribles en elles-mêmes, ont une portée et une ampleur variables.
Alors que les informations sur une nouvelle attaque se dévoilent, des images du carnage inondent Twitter. La spéculation quant à qui est responsable circule. Le nombre de morts et de blessés signalés fluctue au fur et à mesure que les forces de l'ordre locales tentent de comprendre l'ampleur de chaque incident, s'efforçant d'aider et de protéger. Au milieu de toutes ces interrogations, il peut être difficile de séparer une attaque de l'autre. Même des mois après, les statistiques exactes et les facteurs se confondent. Vous trouverez ci-dessous un résumé des lieux où se sont déroulées les quatre attaques d’Istanbul, des personnes blessées et des groupes terroristes présumés liés.
12 janvier: Zone touristique (10 tués, 15 blessés)
OZAN KOSE / AFP / Getty ImagesUn kamikaze kamikaze a tué 10 touristes dans l'ancienne capitale de Sultanahmet, selon le New York Times. Cette attaque a eu lieu près de la Mosquée Bleue, un emblème religieux célèbre de la région. Se mêlant aux clients dans un bus, le kamikaze portait un gilet explosif. Toutes les personnes tuées étaient des visiteurs étrangers, dont neuf allemands et un péruvien. Bien que l'Etat islamique n'ait pas revendiqué l'attaque, le Premier ministre turc Ahmet Davutoğlu a déclaré que le bombardier était lié à l'État islamique.
19 mars: Zone touristique (4 morts, 36 blessés)
Dans un centre commercial achalandé, quatre acheteurs ont été tués par un kamikaze, selon Reuters. Trois Israéliens et un Iranien sont morts dans l'explosion. Sur les 36 blessés, plus d'une douzaine étaient des étrangers. L’attaquant, décédé lors de l’explosion, a fait exploser la bombe dans une rue latérale. Les enquêteurs prétendent que c'était par accident, car le kamikaze avait l'intention de causer davantage de dégâts en faisant exploser dans une zone plus peuplée. Les autorités ont identifié l'attaquant comme étant un nationaliste turc connecté à l'Etat islamique.
7 juin: Zone touristique (11 tués, 36 blessés)
OZAN KOSE / AFP / Getty ImagesAux heures de pointe, une voiture piégée a tué sept policiers et quatre civils à une intersection très fréquentée par la circulation à proximité d'une zone touristique, selon la BBC. Le gouverneur d'Istanbul, Vasip Şahin, a expliqué que la bombe avait explosé au moment exact où un bus de policiers est passé. Les rues et les bâtiments voisins ont été détruits par l'explosion. Cette attaque a été revendiquée par une branche du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan).
28 juin: aéroport d'Atatürk (43 morts, 239 blessés)
L'aéroport d'Ataturk a subi le plus grand nombre de victimes lors des attentats d'Istanbul en 2016. Trois kamikazes ont attaqué le terminal international et un parking avec des bombes et des coups de feu, tuant 43 voyageurs et en blessant plus de 200, selon NBC. Bien qu'il n'y ait pas eu de revendication directe, les autorités estiment que l'Etat islamique a orchestré l'attaque. Selon CNN, la Turquie aurait arrêté 22 personnes qui auraient pu être impliquées dans la planification ou la réalisation de cet acte terroriste.
Bien que leur ampleur soit variée, les attentats d'Istanbul posent de nombreux thèmes communs: attentats suicides à la bombe, centres touristiques et liens avec l'Etat islamique. Les autorités turques continuent d'enquêter sur l'attaque la plus récente afin d'empêcher de futures attaques de cette nature.