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La France prend une position puissante sur le mouvement anti-vaccin

La France prend une position puissante sur le mouvement anti-vaccin

Anonim

Le Premier ministre français Édouard Philippe a fait la déclaration ultime en faveur du vaccin et le gouvernement français insiste pour que le reste du pays lui emboîte le pas. La puissante position de la France vis-à-vis du mouvement anti-vaccinique stipule que d'ici 2018, tous les enfants français disposeront de 11 vaccins. Dans un climat international où les droits et les exigences en matière de vaccins font l'objet de vives discussions, le geste de Phillipe est audacieux et ses effets à long terme potentiels ne sauraient être suffisamment soulignés.

Avant le récent changement, il n'existait que trois vaccins en France: ceux contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite. Maintenant, la polio, la coqueluche, la rougeole, les oreillons, la rubéole, l'hépatite B, la bactérie haemophilus influenzae, le pneumocoque et le méningocoque C seront également obligatoires.

Dans un discours devant le Parlement, Philippe a déploré que "des enfants meurent encore de la rougeole", même dans la "patrie de Pasteur", faisant référence à Louis Pasteur. Pasteur, l'un des premiers créateurs de vaccins, était un scientifique français qui avait formulé les vaccins initiaux contre la rage et le charbon.

La réclamation de Phillipe pour la rougeole est terriblement triste mais vraie, avec un total actuel de 35 décès évitables par rougeole répartis en Europe en 2017. L'épidémie de rougeole en Europe a touché cette année l'Italie, la Roumanie, la France, l'Allemagne, l'Italie, la Pologne, la Roumanie, la Suisse et la Suisse. et les faibles taux de vaccination - définis comme tombant en dessous de 95% de la population - sont à blâmer. En exigeant le vaccin antirougeoleux, ainsi que certains autres éléments clés, la France espère réduire ces chiffres de manière drastique, en prévenant les futures épidémies et en assurant la sécurité de ses enfants.

Comme vous pouvez l’imaginer, la France n’est pas le seul pays d’Europe à chercher à mettre un frein à la marée anti-vaccinale. Les nouvelles lois italiennes sur la vaccination exigent 12 vaccins pour les enfants et préviennent que des amendes et des rejets dès l'admission à l'école sont imminents si les parents ne s'y conforment pas.

Alors, pourquoi le besoin de vaccins légaux? Avant l'adoption de la politique, la ministre française de la Santé, Agnès Buzyn, a déclaré: «Je déteste la contrainte, ce n'est pas dans mon tempérament. Mais il y a urgence. »Pour Buzyn, les vaccins obligatoires étaient considérés comme la clé de l'avenir de la France. «Parfois, l'obligation est une bonne chose de permettre à la société d'évoluer», a-t-elle expliqué au point de presse Le Parisien. De plus, une enquête récente a révélé que trois Français sur dix ne font pas vraiment confiance aux vaccins, à peine la moitié des personnes interrogées reconnaissant que les avantages des vaccins dépassent les risques liés aux vaccins.

Le mouvement anti-vaccins met en garde contre un lien perçu entre les vaccins et l'autisme, qui a été maintes fois rejeté par toutes les grandes organisations de santé. Afin de promouvoir des sociétés plus sûres, un certain seuil de citoyens vaccinés est requis et ce montant n'est pas négociable. Pour maintenir cette norme, la France considérait la législation comme son option la plus efficace.

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