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Les rêveurs sont-ils autorisés à quitter le pays? La déportation d'un homme soulève des questions

Les rêveurs sont-ils autorisés à quitter le pays? La déportation d'un homme soulève des questions

Anonim

L'affaire d'immigration de Juan Manuel Montes, 23 ans, marque la première déportation annoncée d'un DREAMer - un immigrant sans papiers qui a été amené aux États-Unis alors qu'il était enfant. Le département de la Sécurité intérieure (DHS) a d'abord déclaré que cela s'était passé parce que Montes avait quitté les États-Unis sans autorisation. Les DREAMers sont-ils autorisés à quitter le pays? Compte tenu des mesures drastiques prises en réponse, il semble que ce soit un sujet à éclaircir.

Joe Raedle / Getty Images Nouvelles / Getty Images

ANTÉRIEUR: Comme il a été mentionné, les premières déclarations du département de la Sécurité intérieure ont allégué que le statut de protection de Montes au titre du programme DACA (Action différée pour les arrivées d'enfants) avait expiré en 2015. Mercredi, cependant, le département a proposé une correction, notant que Montes effectivement protégé jusqu'en 2018. Montes a été arrêté par la police des frontières lorsqu'il a tenté de revenir aux États-Unis depuis le Mexique; Sous DACA, Montes n'était pas autorisé à quitter les États-Unis sans autorisation. C'est là que réside le conflit entre l'histoire de Montes et celle du DHS: Montes a affirmé qu'il n'avait pas quitté le pays volontairement, mais que le DHS l'avait déporté à tort des États-Unis quelques jours auparavant. Romper a contacté le département de la Sécurité intérieure des États-Unis à propos de cette affaire et attend une réponse.

Montes a affirmé que, le jour de son expulsion présumée, il se rendait à une station de taxis en Californie. Il a insisté sur le fait qu'il n'avait aucune pièce d'identité sur lui, ayant laissé ses affaires dans la voiture d'un ami. Montes a affirmé qu'il avait ensuite été arrêté par un agent de la patrouille des frontières, placé en détention et renvoyé aux États-Unis. Le DHS a déclaré qu'il n'avait aucune trace de la détention ou de l'expulsion de Montes.

Selon les lois en vigueur, pour que les bénéficiaires de DACA puissent quitter le pays et pouvoir y retourner, ils doivent au préalable demander un document de "libération conditionnelle anticipée". Une fois ce document obtenu, toutefois, la réadmission n’est toujours pas garantie. Le site Web juridique Nolo avertit que, lors de sa rentrée, "le responsable des douanes et de la protection des frontières que vous rencontrerez à votre retour peut refuser votre entrée s'il pense que vous êtes" interdit de territoire ", probablement pour des raisons de santé ou de sécurité."

Les raisons pour lesquelles une libération conditionnelle anticipée peut être accordée doivent également être exprimées dans une demande des bénéficiaires de DACA. Les raisons "éducatives", "humanitaires" et "d'emploi" sont les seules justifications acceptées. De plus, les demandeurs doivent payer une lourde taxe de dépôt de 575 $ avant même d’être pris en compte pour la libération conditionnelle anticipée. En cas d'approbation, les destinataires reçoivent par la poste un document portant la date de retour.

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Dans une déclaration à la presse, le DHS a affirmé qu'il n'avait pas rencontré Montes avant son départ du pays (ce dernier affirme avoir été expulsé à contrecoeur), déclarant:

La US Border Patrol n'a aucun dossier sur sa rencontre avec M. Montes-Bojorquez dans les jours qui ont précédé sa détention et son arrestation ultérieure pour violation de l'immigration le 19 février 2017. Il n'existe aucun document ou preuve à l'appui de l'affirmation de Montes-Bojorquez selon laquelle il aurait été arrêté ou arrêté. au port d'entrée de Calexico le 18 février 2017. Avant son arrestation par la patrouille des frontières des États-Unis le 19 février 2017, Montes-Bojorquez avait rencontré pour la dernière fois de manière documentée un agent des forces de l'ordre aux États-Unis a été autorisé à retirer sa demande d'admission au lieu de recevoir un renvoi accéléré.
Lors de sa détention et de son arrestation par la patrouille des frontières des États-Unis le 19 février, M. Montes-Bojorquez a avoué à des agents avoir pénétré illégalement aux États-Unis et avoir été arrêté. Il a plus tard admis la même chose sous serment. Tous les documents d'arrestation datés du 19 février 2017 portent la signature de Montes-Bojorquez. Lors de son audition, il n'a jamais mentionné qu'il avait obtenu le statut de DACA. Cependant, même si Montes-Bojorquez avait informé ses agents de son statut de DACA, il avait violé les conditions de son statut en violant le statut de résident permanent aux États-Unis en quittant puis en revenant illégalement aux États-Unis. Le document d'autorisation d'emploi de Montes-Bojorquez est uniquement destiné à un emploi et n'est pas valable pour l'entrée ou l'admission aux États-Unis.

Qu'il ait été déporté initialement ou non, Montes - qui a été "rapatrié au Mexique le 20 février 2017 peu après 15h20" selon l'agence - pourrait désormais ne jamais être autorisé à retourner aux États-Unis, malgré le fait que il aurait été protégé jusqu'en 2018. Ses avocats se mobilisent désormais pour sa défense, mais son histoire est l'incarnation même d'un récit édifiant pour DREAMers: sans documentation complète, quitter le pays pourrait ne pas être une option. Malheureusement, toute tentative en ce sens met en danger son statut juridique de protection.

Les rêveurs sont-ils autorisés à quitter le pays? La déportation d'un homme soulève des questions

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