Dimanche matin, les autorités françaises ont annoncé que malgré les rumeurs précédentes selon lesquelles tous les assaillants impliqués dans les attentats du 13 novembre à Paris seraient morts, un autre suspect pourrait être en fuite. Quelques heures plus tard, alors que la chasse à l'homme se poursuivait, la police parisienne a publié le nom du huitième suspect, ainsi que sa photo. Ce faisant, la police espère que le public pourra aider à localiser le présumé agresseur et exhortera toute personne qui en aura vu ou en sa connaissance à en informer immédiatement les autorités. Selon la police française, le suspect s'appelle Salah Abdeslam, un Français qui serait le frère de deux autres hommes liés aux attentats de Paris vendredi.
Selon l'agence Associated Press, Abdeslam aurait loué une Volkswagen Polo noire qui a ensuite été utilisée par plusieurs des assaillants parisiens qui ont rassemblé vendredi des otages dans la salle de concert du Bataclan. Cette seule attaque a laissé 89 morts. Un enquêteur s’est entretenu dimanche avec l’AP, sous couvert de l’anonymat, et a précisé qu’alors que l’un des frères de Salah était décédé des suites de l’attaque, l’autre avait depuis été arrêté en Belgique, où les attentats auraient été planifiés à l’avance. Un raid en Belgique hier a également conduit à l'arrestation de sept autres personnes liées aux attentats et à la libération d'un autre suspect: l'attaquant présumé, Ismael Omar Mostefai, âgé de 29 ans et originaire de Chartres, en France.
La ville de Paris est encore sous le choc des attaques brutales de vendredi, au cours desquelles plus de 130 personnes ont été tuées, plus de 350 blessées et près de 100 blessées graves. Alors que les autorités continuent à en apprendre davantage sur les assaillants - qui ont frappé à six endroits différents dans la ville, notamment dans des restaurants populaires, à l'extérieur d'un stade, et à l'intérieur du lieu de concert de Bataclan, où les otages ont été rassemblés et 89 tués -, l'enquête elle-même est complexe et en cours.
Ce matin, le président Obama a de nouveau parlé des attentats de Paris lors du sommet du G20 en Turquie, où il a déclaré, après s'être entretenu avec le président turc Recep Erdogan, que ces attaques étaient "une attaque contre le monde civilisé". Obama a poursuivi:
Le ciel est assombri par les horribles attentats de Paris. Nous sommes solidaires avec eux pour traquer les auteurs de ce crime et les traduire en justice.
Dans ses propres commentaires à la suite des attaques, le président français François Hollande n'a pas mâché ses mots et a qualifié les événements d '"acte de guerre".